Playa Grande, à marée basse
L'église de Notre-Dame du Carmèn
La Lonja, poissonnerie, resto-bar à tapas
Cher(e) lecteur (trice),
après deux années de suite de vacances en Sicile, cette année pour changer on est allé à Lanzarote. Ayant peu eu l'occasion d'y entendre parler français, j'en ai conclu que cette destination n'était pas très prisée de mes compatriotes, et donc décidé de t'en parler un peu, histoire de varier un peu les plaisirs.
Bien sûr, tu en apprendras davantage ici, ou là, mais mon point de vue subjectif pourrait t'intéresser, sait on jamais.
Les raisons qui m'ont poussée à changer de lieu de vacances, non que j'aime vraiment la Sicile, sont que :
1) Lanzarote jouit d'un climat agréable, très ensoleillé sans être trop chaud car il y a du vent en permanence
2) Lanzarote est une destination directe en partance du Luxembourg
3) deux semaines en demi-pension dans un appartement-hôtel à petit prix, ça joue aussi
4) cette année, j'avais besoin de repos et d'en faire le moins possible (30SA), donc les critères 2) et 3) ont beaucoup joué
vue de Teguise
Et à tous ces niveaux, j'ai été exaucée : nous avons passé de bonnes vacances, relaxantes, ensoleillées, sans stress. Par contre je ne dirais pas que c'était l'extase culinaire, notre hôtel pratiquant une cuisine digne de la cantine. Heureusement que nous avons découvert un bar à tapas assez authentique, ainsi que deux restaurants pas trop mal.
Nous étions à Puerto del Carmen, le long de Playa Grande, qui se trouve près de l'aéroport (un bon point si on arrive tard et qu'on part tôt le matin). Comme son nom l'indique, la station balnéaire est construite tout le long d'une grande plage, et donc très étendue en longueur. L'avantage de Lanzarote est que les constructions ne doivent pas dépasser trois niveaux, on n'a donc jamais l'impression d'être dans un environnement super-bétonné. Par contre, la promenade n'est faite que d'une succession de magasins type bazar de plage, restaurants et bars assez bruyants et attrape-touristes, beaucoup beaucoup de touristes britanniques (puis allemands et néerlandais), mais pas ceux du genre à boire leur thé le petit doigt bien raide, non, plutôt ceux du genre tatoué, crâne rasé, aimant les T-shirts sans manches (normal, pour montrer les tatouages).
La plage, de sable foncé, est large et spacieuse, on n'est donc pas les uns sur les autres, surtout le matin (le temps que les fêtards cuvent leur bière bon marché). L'eau est vraiment très propre, la plage affiche le drapeau bleu.
L'île étant volcanique, elles est constituée de nombreux monts et cratères de couleur ocre-grise, de coulées de lave et de peu de végétation (pas d'herbe, mais beaucoup d'arbres et plantes tropicaux -palmiers, cocotiers, bougainvillées, etc.) Il y a quelques attractions (parc volcanique, grottes) mais sinon, c'est plage, plongée si on aime, randonnées (mais attention aux coups de chaleur) et shopping. Paradis pour ramener des alcools et des clopes, des parfums grâce aux faibles taxes. A noter que Playa Grande dispose d'un centre commercial neuf, avec Zara, Mango, Bershka et compagnie.
Qu'est-ce qu'on mange?
Les plats typiques des Canaries se résument à une poignée de spécialités : les papas arrugadas, qui qont les petites patates locales cuites dans leur peau avec du sel, accompagnées des incontournables mojos, les sauces rouges, vertes et blanches. Les rouges et vertes sont à bases de poivrons/piments, la blanche se rapprochent assez de la mayo. Voir ici les recettes.
On peut aussi déguster du poisson, des calamars, et toutes les spécialités espagnoles au sens large. Tapas, notamment mes préférées- les gambas al ajillo, crevettes cuites dans de l'huile d'olive avec beaucoup d'ail, les puntillas, mini calamars frits entiers, pulpo a la gallega (poulpe tendre arrosé d'huile et de paprika), sardines frites, tortilla, etc. Paella de fruits de mer, poissons et viandes grillées...
Le bienmesabe à mi-chemin entre la confiture et le caramel, une sorte de crème d'amandes et de miel, très très sucrée et parfumée, même moi qui n'aime pas trop la pâte d'amandes j'ai apprécié le bienmesabe avec une boule de glace vanille.
On peut aussi trouver son bonheur dans les tex-mex, et autres restos british, à voir.
Teguise
Qu'est-ce qu'on boit?
La cerveza locale, Tropical, ou Dorada, existant aussi sans alcool (un peu amère à mon goût tout de même. Les vins locaux -le raisin étant l'une des rares cultures sur Lanzarote- non testés.
A noter que dans les autres îles, on cultive la canne à sucre, on trouve donc du rhum, ainsi qu'une liqueur appelée ronmiel, qui est un mélange de rhum et de miel, pas encore testée, mais d'ici quelques mois, et comme j'aime le rhum et le miel, je pense ne pas avoir de mal à finir la bouteille (20% vol).
Un dimanche, nous avons pris le bus direction Teguise où se tient un marché hebdomadaire immense, qui attire beaucoup de monde. Pour occuper les enfants (et les papas), un belle aire de jeux, ainsi qu'un château gonflable se situe près des arrêts de bus.
Teguise est un joli village assez typique qui rappelle un peu le Los Angeles de Zorro (l'original). Le marché en lui-même est très prisé des touristes évidemment, on y trouve de tout, des vêtements bon marché, des souvenirs, un peu d'artisanat, de la bouffe, des chaussures, des bijoux en pierre de lave et olivine, de l'artisanat sud-américain, des saucisses allemandes, des churros (chers!), des donuts, bla, bla, bla.
Qu'est-ce qu'on ramène?
Parfums, clopes, alcools, chacun ses goûts...
Mojo en bocal et confiture de figues de Barbarie
safran et paprika fumé piquant
ronmiel
bienmesabe
artisanat local
A noter : il est assez difficile de faire sa propre popotte sans voiture car les supérettes locales ne sont pas bien grandes et onc peu achalandées.
Restaurants testés et approuvés par vos serviteurs :
La Lonja (photo plus haut), poissonnerie-resto-bar à tapas tipico, sur le vieux port (varadero)
le varadero, vieux port, vu de la Casa Roja
Casa Roja, restaurant dans un joli cadre dominant le petit port
La Bodega, restaurant-bar à vins dans une ambiance rustique (mais clean)
L'église de Notre-Dame du Carmèn
La Lonja, poissonnerie, resto-bar à tapas
Cher(e) lecteur (trice),
après deux années de suite de vacances en Sicile, cette année pour changer on est allé à Lanzarote. Ayant peu eu l'occasion d'y entendre parler français, j'en ai conclu que cette destination n'était pas très prisée de mes compatriotes, et donc décidé de t'en parler un peu, histoire de varier un peu les plaisirs.
Bien sûr, tu en apprendras davantage ici, ou là, mais mon point de vue subjectif pourrait t'intéresser, sait on jamais.
Les raisons qui m'ont poussée à changer de lieu de vacances, non que j'aime vraiment la Sicile, sont que :
1) Lanzarote jouit d'un climat agréable, très ensoleillé sans être trop chaud car il y a du vent en permanence
2) Lanzarote est une destination directe en partance du Luxembourg
3) deux semaines en demi-pension dans un appartement-hôtel à petit prix, ça joue aussi
4) cette année, j'avais besoin de repos et d'en faire le moins possible (30SA), donc les critères 2) et 3) ont beaucoup joué
vue de Teguise
Et à tous ces niveaux, j'ai été exaucée : nous avons passé de bonnes vacances, relaxantes, ensoleillées, sans stress. Par contre je ne dirais pas que c'était l'extase culinaire, notre hôtel pratiquant une cuisine digne de la cantine. Heureusement que nous avons découvert un bar à tapas assez authentique, ainsi que deux restaurants pas trop mal.
Nous étions à Puerto del Carmen, le long de Playa Grande, qui se trouve près de l'aéroport (un bon point si on arrive tard et qu'on part tôt le matin). Comme son nom l'indique, la station balnéaire est construite tout le long d'une grande plage, et donc très étendue en longueur. L'avantage de Lanzarote est que les constructions ne doivent pas dépasser trois niveaux, on n'a donc jamais l'impression d'être dans un environnement super-bétonné. Par contre, la promenade n'est faite que d'une succession de magasins type bazar de plage, restaurants et bars assez bruyants et attrape-touristes, beaucoup beaucoup de touristes britanniques (puis allemands et néerlandais), mais pas ceux du genre à boire leur thé le petit doigt bien raide, non, plutôt ceux du genre tatoué, crâne rasé, aimant les T-shirts sans manches (normal, pour montrer les tatouages).
La plage, de sable foncé, est large et spacieuse, on n'est donc pas les uns sur les autres, surtout le matin (le temps que les fêtards cuvent leur bière bon marché). L'eau est vraiment très propre, la plage affiche le drapeau bleu.
L'île étant volcanique, elles est constituée de nombreux monts et cratères de couleur ocre-grise, de coulées de lave et de peu de végétation (pas d'herbe, mais beaucoup d'arbres et plantes tropicaux -palmiers, cocotiers, bougainvillées, etc.) Il y a quelques attractions (parc volcanique, grottes) mais sinon, c'est plage, plongée si on aime, randonnées (mais attention aux coups de chaleur) et shopping. Paradis pour ramener des alcools et des clopes, des parfums grâce aux faibles taxes. A noter que Playa Grande dispose d'un centre commercial neuf, avec Zara, Mango, Bershka et compagnie.
Qu'est-ce qu'on mange?
Les plats typiques des Canaries se résument à une poignée de spécialités : les papas arrugadas, qui qont les petites patates locales cuites dans leur peau avec du sel, accompagnées des incontournables mojos, les sauces rouges, vertes et blanches. Les rouges et vertes sont à bases de poivrons/piments, la blanche se rapprochent assez de la mayo. Voir ici les recettes.
On peut aussi déguster du poisson, des calamars, et toutes les spécialités espagnoles au sens large. Tapas, notamment mes préférées- les gambas al ajillo, crevettes cuites dans de l'huile d'olive avec beaucoup d'ail, les puntillas, mini calamars frits entiers, pulpo a la gallega (poulpe tendre arrosé d'huile et de paprika), sardines frites, tortilla, etc. Paella de fruits de mer, poissons et viandes grillées...
Le bienmesabe à mi-chemin entre la confiture et le caramel, une sorte de crème d'amandes et de miel, très très sucrée et parfumée, même moi qui n'aime pas trop la pâte d'amandes j'ai apprécié le bienmesabe avec une boule de glace vanille.
On peut aussi trouver son bonheur dans les tex-mex, et autres restos british, à voir.
Teguise
Qu'est-ce qu'on boit?
La cerveza locale, Tropical, ou Dorada, existant aussi sans alcool (un peu amère à mon goût tout de même. Les vins locaux -le raisin étant l'une des rares cultures sur Lanzarote- non testés.
A noter que dans les autres îles, on cultive la canne à sucre, on trouve donc du rhum, ainsi qu'une liqueur appelée ronmiel, qui est un mélange de rhum et de miel, pas encore testée, mais d'ici quelques mois, et comme j'aime le rhum et le miel, je pense ne pas avoir de mal à finir la bouteille (20% vol).
Un dimanche, nous avons pris le bus direction Teguise où se tient un marché hebdomadaire immense, qui attire beaucoup de monde. Pour occuper les enfants (et les papas), un belle aire de jeux, ainsi qu'un château gonflable se situe près des arrêts de bus.
Teguise est un joli village assez typique qui rappelle un peu le Los Angeles de Zorro (l'original). Le marché en lui-même est très prisé des touristes évidemment, on y trouve de tout, des vêtements bon marché, des souvenirs, un peu d'artisanat, de la bouffe, des chaussures, des bijoux en pierre de lave et olivine, de l'artisanat sud-américain, des saucisses allemandes, des churros (chers!), des donuts, bla, bla, bla.
Qu'est-ce qu'on ramène?
Parfums, clopes, alcools, chacun ses goûts...
Mojo en bocal et confiture de figues de Barbarie
safran et paprika fumé piquant
ronmiel
bienmesabe
artisanat local
A noter : il est assez difficile de faire sa propre popotte sans voiture car les supérettes locales ne sont pas bien grandes et onc peu achalandées.
Restaurants testés et approuvés par vos serviteurs :
La Lonja (photo plus haut), poissonnerie-resto-bar à tapas tipico, sur le vieux port (varadero)
le varadero, vieux port, vu de la Casa Roja
Casa Roja, restaurant dans un joli cadre dominant le petit port
La Bodega, restaurant-bar à vins dans une ambiance rustique (mais clean)
Comments
J'ai frémi lorsque j'ai compris que vous étiez enceinte de 32SA à votre arrivée dans ce lieu incertain. Moi aussi, comme vous, j'attends un heureux évènement pour le mois de novembre!MAis, pas question comme vous de prendre le moindre risque; avec mon époux Edouard, nous avons parcouru avec une joie infinie les méandres des chemins de Compostelle.Bien sûr, Lanzarote a ce petit coté "exotique" si typique de ces contrées pas encore ravagées par le néfaste toursime de masse, mais songez! J'ai profité d'un air sain, chanté et prié en compagnie d'autres pélerins et, question nourriture, je pense avoir évité les excès dont vos photos témoignent. je vous en prie, Julie, reposez-vous, et écartez-vous, de grâce, des sentiers balisés du tourisme dégénéré bradé sur Internet à prix cassé! Pensez à cet enfant auquel vous allez offrir la vie, ne lui montrez pas cettte opulence crasse et indigne d'une jeune maman qui présente de si jolies recettes !
J'habite Longwy, peut-être aurions-nous l'occasion de nous retrouver(je peux aussi me déplacer avec mon renault Master, si vous êtes trop lourde ou fatiguée pour faire du solex). Dieu vous garde dans la Foi et l'Amour. Amen.
Mari, il s'agit en fait d'un membre de ma famille qui aime bien rester anonyme.