Le marché s'étendait sur deux voies, l'une réservée à l'alimentation, l'autre aux vêtements et à la quincaillerie. Les photos sont dûes à la témérité du Papa, beaucoup moins gêné que moi par le fait de prendre en photo des inconnus et leurs marchandises.
L'abondance des fruits et légumes à prix bas s'explique non seulement par le climat généreux dont bénéficie la Sicile, mais aussi par le fait que tout autour de la ville se trouvaient des parcelles de cultures maraîchères.
Pas de mythe : les citrons ressemblent parfois à des pamplemousses tellement ils sont gros et juteux, vendus, comme les autres agrumes, encore un peu verts. Ce qui leur confère d'ailleurs un léger parfum de citron vert; les aubergines sont de plusieurs types : grosses et gonflées, la peau violettes et plus claire par endroits, ou encore comme on les trouve ici, ou encore toutes petites et bien foncées. Le basilic est vendu en grands bouquets à prix modique.
On trouve des stands d'olives et d'épices, et comme au supermarché, les stands de fromages sont pris d'assauts et c'est la bagarre pour réserver la dernière faisselle de ricotta. J'ai apprécié que le fromager me traite avec autant de respect que les gens du coin, les laissant pester alors que je monopolisais son attention avec mes achats de souvenirs gourmands.
Des bonbons, et aussi des tas de gâteaux Ferrero pré-emballés qu'on ne trouve pas ici (comme Brioss, par exemple...).
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