Ah, la Sicile! Avant de partir, comme à chaque fois que je me rends en terre inconnue, j'ai essayé d'ignorer les clichés impromptus qui ne peuvent s'empêcher de s'immiscer dans mon imagination et je me suis forcée à avoir une certaine neutralité, euh, mentale, disons, afin de m'imprégner de nouvelles impressions.
Alors, dans ce cas-ci, les clichés en question se suivaient en diaporama au son de la musique du Parrain et comprenaient de gros citrons avec leurs feuilles sur fond de mer azur, de vieilles dames avec des châles noirs ainsi que du linge séchant au rebord des fenêtres. N'ayant jamais mis les pieds en Italie, j'arrivais donc sans préjugés....enfin, je pense...
Je rêvais vaguement de brioches remplies de gelato au petit-déjeûner, façon Nigella (voir son livre Forever Summer), de me goinfrer de pâtes et peut-être, si le temps le permettait, de profiter un peu de la plage avant de faire craquer les coutures de mon bikini.
Tous ces voeux, et même davantage, ont été exaucés. J'ai mangé quelques brioches, et même un croissant, garnis de glaces délicieuses. J'ai dégusté des pâtes, à la fois au restaurant et faites par moi. J'ai lézardé sur la plage, nagé dans la mer. J'ai acheté des fromages et du jambon du terroir, de l'espadon et des crevettes fraichement pêchées, des bouquets de basilic et de persil, des tomates mûres et des escalopes de veau.
Les croissants et le pain n'avaient rien à envier à leurs cousins français. Il y avait des biscotti au goûter et des Martini blancs à l'apéro. Quant aux vins, eh bien, la Sicile en produit de fabuleux, surtout les rouges.
Pas facile de savoir par quel bout commencer, j'ai donc choisi les fromages. Nous avons essayé la burrata, présentée sous forme de bourse fermée par un bolduc, remplie d'un genre de cottage cheese. Vendues, comme la mozzarella, au rayon frais dans un emballage avec un petit trou toutes plongées dans un bain d'eau laiteuse. Son goût, quelque peu amer, rappelle l'herbe (des pâturages je veux dire), et j'en ai fait un gratin : dessous, des gnocchetti à la sauce tomate et au basilic. Gratinée, elle est plus craquante que la mozzarella et a un goût délicieux.
La ricotta est partout, fermière au lait de brebis (très proche de la brousse) fraîchement rapportée du marché...
transformée en cheesecake salé
ou bien ricotta cuite au four (ricotta al forno) sur la tartine du petit-déj'
ou encore, ma découverte préférée, la ricotta salata, sa version salée et séchée, que l'on râpe comme du parmesan sur des pâtes dans les pasta alla norma (un plat typiquement sicilien, en sauce tomate à l'aubergine) mais avec une saveur différente.Celles-ci je les ai mangées au restaurant. J'ai tellement aimé que j'en ai ramenée une avec moi. J'ai aussi pané des escalopes de veau avec...
ou déposé des copeaux sur des bruschette...
Enfin, la mozzarella, que je n'ai malheureusement pas pu acheter de bufflonne car elle n'était disponible qu'au rayon fromage du supermarché, même pas chez l'épicier du coin, et il fallait toujours faire une queue monstre, pour laquelle je n'avais pas le courage.
Passons maintenant quand même un peu aux paysages, que j'apprécie tout autant que la nourriture, si, si...
la meeeeeerr...
ah, et puis j'ai un faible pour les couchers de soleils... Au loin, on voit l'une des îles Eoliennes...
Alors, dans ce cas-ci, les clichés en question se suivaient en diaporama au son de la musique du Parrain et comprenaient de gros citrons avec leurs feuilles sur fond de mer azur, de vieilles dames avec des châles noirs ainsi que du linge séchant au rebord des fenêtres. N'ayant jamais mis les pieds en Italie, j'arrivais donc sans préjugés....enfin, je pense...
Je rêvais vaguement de brioches remplies de gelato au petit-déjeûner, façon Nigella (voir son livre Forever Summer), de me goinfrer de pâtes et peut-être, si le temps le permettait, de profiter un peu de la plage avant de faire craquer les coutures de mon bikini.
Tous ces voeux, et même davantage, ont été exaucés. J'ai mangé quelques brioches, et même un croissant, garnis de glaces délicieuses. J'ai dégusté des pâtes, à la fois au restaurant et faites par moi. J'ai lézardé sur la plage, nagé dans la mer. J'ai acheté des fromages et du jambon du terroir, de l'espadon et des crevettes fraichement pêchées, des bouquets de basilic et de persil, des tomates mûres et des escalopes de veau.
Les croissants et le pain n'avaient rien à envier à leurs cousins français. Il y avait des biscotti au goûter et des Martini blancs à l'apéro. Quant aux vins, eh bien, la Sicile en produit de fabuleux, surtout les rouges.
Pas facile de savoir par quel bout commencer, j'ai donc choisi les fromages. Nous avons essayé la burrata, présentée sous forme de bourse fermée par un bolduc, remplie d'un genre de cottage cheese. Vendues, comme la mozzarella, au rayon frais dans un emballage avec un petit trou toutes plongées dans un bain d'eau laiteuse. Son goût, quelque peu amer, rappelle l'herbe (des pâturages je veux dire), et j'en ai fait un gratin : dessous, des gnocchetti à la sauce tomate et au basilic. Gratinée, elle est plus craquante que la mozzarella et a un goût délicieux.
La ricotta est partout, fermière au lait de brebis (très proche de la brousse) fraîchement rapportée du marché...
transformée en cheesecake salé
ou bien ricotta cuite au four (ricotta al forno) sur la tartine du petit-déj'
ou encore, ma découverte préférée, la ricotta salata, sa version salée et séchée, que l'on râpe comme du parmesan sur des pâtes dans les pasta alla norma (un plat typiquement sicilien, en sauce tomate à l'aubergine) mais avec une saveur différente.Celles-ci je les ai mangées au restaurant. J'ai tellement aimé que j'en ai ramenée une avec moi. J'ai aussi pané des escalopes de veau avec...
ou déposé des copeaux sur des bruschette...
Enfin, la mozzarella, que je n'ai malheureusement pas pu acheter de bufflonne car elle n'était disponible qu'au rayon fromage du supermarché, même pas chez l'épicier du coin, et il fallait toujours faire une queue monstre, pour laquelle je n'avais pas le courage.
Passons maintenant quand même un peu aux paysages, que j'apprécie tout autant que la nourriture, si, si...
la meeeeeerr...
ah, et puis j'ai un faible pour les couchers de soleils... Au loin, on voit l'une des îles Eoliennes...
Comments
Yasmine, je suis rentrée il y a peu, et je pense qu'on a eu de la chance au niveau du temps!
Au printemps, ça doit être super aussi!
Les piles Eoliennes, c'est tout près de Cefalù.
Béré, j'essaierai de me rappeler et de mettre la recette du cheesecake en ligne...
Si j'en juge par le nombre impressionant de plats que tu as goûtés en sicile, ta prochaine devise sera "leave the cannoli, take the weight watchers". je frémis d'avance, ma douce amie, à l'idée que les coutures de tes dessous Aubade achetés à Vintimille ne craquent prochainement. Enfin, si tu veux, euh, de l'aide, je peux te tricoter quelques gaines en laine pour cet hiver, euh, tu vois?
Sinon, j'ai beau dormir près de ma boîte aux lettres, je n'ai pas vu le paquet que je t'avais commandé avec de bons produits locaux envoyés depuis ton lieu de villégiature. je suppose que je vais dormir dehors un bon moment, mon amie. quant à moi, hum, ça va, si tu veux savoir: avec mon nouveau groupe rock, on a commencé fort: des reprises des Guns (car le guitariste est un sosie de Slash, tu vois un peu le truc de ouf qui m'arrive, my friend?). problème: on a été obligé d'enterrer notre bassiste Psycho (à prononcer à l'anglaise, quand même) dans mon jardin, car il s'est electrocuté en branchant son instrument (des traces de jack daniels ont été retrouvées sur ses doigts, car euh, la soirée était, ouais ouais ouais: arrosée). donc, pour ne pas éveiller les soupçons du FBI, on a préféré se débrouiller à l'arrache, entre musicos, tu vois, comme des brothers. Bon, je te laisse, je dois terminer mon fromage de tête pour la soirée crêpes de la paroisse. Bien à toi mon amie.
Je n'ai plus qu'à aller dans les bras de Morphée pour pouvoir continuer dans mes rêves ce voyage en Sicile.