Tout d'abord, voici un cochon pour Doriann qui nous en réclamait à grands cris
(j'espère qu'il te plaît!)
Il n'y a pas si longtemps, je vous disais qu'en Angleterre, pour se faire des amis du type masculin, les Françaises faisaient des crêpes parties, moi, j'aimais déjà faire la cuisine, mais histoire de me différencier, j'avais emmené avec moi un vieux cahier dans lequel j'avais inscrit quelques recettes inratables de ma Maman. Quand on est d'origine réunionnaise et qu'on sait cuisiner (je me flatte un peu), on nous demande souvent de faire des plats de là-bas, soit par curiosité, soit par amour de cette cuisine au carrefour des continents africain, asiatique et européen. Et la recette inratable, ce n'est pas forcément le cari poulet ou de porc ou encore le cabri massalé, non, car ces viandes peuvent toujours vous trahir et rester dures, non la recette inratable, même pour les nul(le)s, mais à condition d'avoir de bons produits, c'est le rougail saucisses. Ca marche à tous les coups, et d'ailleurs, qui n'aime pas les saucisses et les tomates? De plus, ce n'est pas un plat trop relevé, et on peut même être fou et faire un rougail poissons.
Les puristes diront qu'il faut absolument des saucisses de la Réunion, sans quoi, ce n'est pas bon. Tanpis pour eux, ils se privent de bonnes choses. Si l'on a des saucisses de bonne qualité, fumées ou non, le rougail sera bon. Même avec les petites choses roses pâles moyennement appétissantes du boucher anglais, ça a bien marché, alors...en terre lorraine, je prends des saucisses locales fumées d'un très bon boucher-charcutier (les mêmes qu'ici) et le résultat est à la hauteur de mes attentes.
Traditionnellement, le repas réunionnais se compose d'un plat de viande en sauce, de riz et de grains, c'est à dire soit des haricots rouges, soit des lentilles, soit des pois cuisinés en une sauce épaisse. On sert du rougail sauce froid, rien à voir avec le plat d'aujourd'hui, plutôt une petite sauce froide pimentée à base de légumes. Donc mon assiette de ce soir se compose de rougail, de basmati et de lentilles corail (cuisinées avec de l'eau, du bouillon de légumes en poudre et une pointe de curcuma).
Rougail saucisses (pour 4)
2 saucisses lorraines ou équivalent (de bonnes chipolatas, ou merguez, ou des saucisses à la basque trouvéesun jour chez Inno)
deux ou trois oignons
4-5 gousses d'ail
un dé de gingembre
du thym frais ou sec (mais surtout pas d'herbes de Provence, sinon votre rougail se transforme en saucisses provençales, du thym ou rien)
une boîte de tomates pelées ou concassées ou en saison six belles tomates
(si vous aimez le piment, pourquoi ne pas en mettre un peu)
Si vous optez pour des saucisses à cuire, il faut les piquer et les faire bouillir un quart d'heure à découvert.
Dans tous les cas, couper les saucisses en rondelles ou les laisser entières si elles sont petites et les faire frire. Jeter le gras et ajouter les oignons émincés. Bien remuer et laisser cinq minutes. Puis ajouter l'ail émincés, le gingembre râpé, le thym un peu de sel et du poivre. Remuer encore, laisser deux minutes puis verser les tomates. Ajouter un verre d'eau et couvrir. Laisser mijoter au moins vingt minutes, sinon plus, découvrir un peu pour laisser évaporer l'eau des tomates.
Parallèlement, préparer le grain (si vous optez pour des grains secs, les préparer bien à l'avance). Les boîtes conviennent très bien, il suffit d'égoutter les haricots rouges, puis de les mettre dans une casserole avec de l'eau (pas trop), du curcuma, sel et poivre et laisser compoter. Les lentilles corail sont évidemment bien pratiques puisqu'elles cuisent assez vite.
(j'espère qu'il te plaît!)
Il n'y a pas si longtemps, je vous disais qu'en Angleterre, pour se faire des amis du type masculin, les Françaises faisaient des crêpes parties, moi, j'aimais déjà faire la cuisine, mais histoire de me différencier, j'avais emmené avec moi un vieux cahier dans lequel j'avais inscrit quelques recettes inratables de ma Maman. Quand on est d'origine réunionnaise et qu'on sait cuisiner (je me flatte un peu), on nous demande souvent de faire des plats de là-bas, soit par curiosité, soit par amour de cette cuisine au carrefour des continents africain, asiatique et européen. Et la recette inratable, ce n'est pas forcément le cari poulet ou de porc ou encore le cabri massalé, non, car ces viandes peuvent toujours vous trahir et rester dures, non la recette inratable, même pour les nul(le)s, mais à condition d'avoir de bons produits, c'est le rougail saucisses. Ca marche à tous les coups, et d'ailleurs, qui n'aime pas les saucisses et les tomates? De plus, ce n'est pas un plat trop relevé, et on peut même être fou et faire un rougail poissons.
Les puristes diront qu'il faut absolument des saucisses de la Réunion, sans quoi, ce n'est pas bon. Tanpis pour eux, ils se privent de bonnes choses. Si l'on a des saucisses de bonne qualité, fumées ou non, le rougail sera bon. Même avec les petites choses roses pâles moyennement appétissantes du boucher anglais, ça a bien marché, alors...en terre lorraine, je prends des saucisses locales fumées d'un très bon boucher-charcutier (les mêmes qu'ici) et le résultat est à la hauteur de mes attentes.
Traditionnellement, le repas réunionnais se compose d'un plat de viande en sauce, de riz et de grains, c'est à dire soit des haricots rouges, soit des lentilles, soit des pois cuisinés en une sauce épaisse. On sert du rougail sauce froid, rien à voir avec le plat d'aujourd'hui, plutôt une petite sauce froide pimentée à base de légumes. Donc mon assiette de ce soir se compose de rougail, de basmati et de lentilles corail (cuisinées avec de l'eau, du bouillon de légumes en poudre et une pointe de curcuma).
Rougail saucisses (pour 4)
2 saucisses lorraines ou équivalent (de bonnes chipolatas, ou merguez, ou des saucisses à la basque trouvéesun jour chez Inno)
deux ou trois oignons
4-5 gousses d'ail
un dé de gingembre
du thym frais ou sec (mais surtout pas d'herbes de Provence, sinon votre rougail se transforme en saucisses provençales, du thym ou rien)
une boîte de tomates pelées ou concassées ou en saison six belles tomates
(si vous aimez le piment, pourquoi ne pas en mettre un peu)
Si vous optez pour des saucisses à cuire, il faut les piquer et les faire bouillir un quart d'heure à découvert.
Dans tous les cas, couper les saucisses en rondelles ou les laisser entières si elles sont petites et les faire frire. Jeter le gras et ajouter les oignons émincés. Bien remuer et laisser cinq minutes. Puis ajouter l'ail émincés, le gingembre râpé, le thym un peu de sel et du poivre. Remuer encore, laisser deux minutes puis verser les tomates. Ajouter un verre d'eau et couvrir. Laisser mijoter au moins vingt minutes, sinon plus, découvrir un peu pour laisser évaporer l'eau des tomates.
Parallèlement, préparer le grain (si vous optez pour des grains secs, les préparer bien à l'avance). Les boîtes conviennent très bien, il suffit d'égoutter les haricots rouges, puis de les mettre dans une casserole avec de l'eau (pas trop), du curcuma, sel et poivre et laisser compoter. Les lentilles corail sont évidemment bien pratiques puisqu'elles cuisent assez vite.
Comments
Merci pour la recette :D et pour les souvenirs que cela fait remonter.
Je vais parcourir ton blog en profondeur, à la recherche d'autres recettes des îles.
Morwën,merci pour ton commentaire:-) je crois bien que c'est ma seule recette, avec la patate douce au lait de coco de Thanksgiving... il faut que j'y remédie!
Le cochon, c'est vrai que c'est bon .... Mais y'a pas gd chose à manger ! Moi, qui ait un appétit de crocodile, je préfère le rhino. Ta recette marche avec du rhino aussi, ou pas ?
Merci,
Pico.
sans oublier Picus!