Skip to main content

I love Paris


Le week-end dernier, je suis allée à Paris seule, sans mari, sans enfants, en toute liberté (seules les autres mères peuvent comprendre je pense). J'ai retrouvé ma cousine, qui est un peu comme ma grande soeur, et nous avons passé un super week-end de filles avec beaucoup de papotage, de shopping et de bons moments avec des amis.

Comme je ne suis qu'amateur, j'ai très peu de photos, ajoutez à cela que les piles de mon appareil étaient HS le dimanche, il faudra donc faire marcher un peu votre imagination.


Côté foodie

A peine débarquée du TGV, nous sommes allées manger végétarien au Passage Brady. Et ma foi, c'était très bon. Le Passage Brady, pour ceux qui ne connaissent pas, est le coin Little India de Paris, où restos et boutiques indiens se suivent en enfilade.

Le samedi, comme nous étions à Pigalle pour du shopping couture, nous sommes allées au Progrès. W. et moi y avions déjeûné en novembre, lors d'une escapade en amoureux, et avions été agréablement surpris par la fraîcheur des plats pour un quartier si touristique. En hiver, la porte très ancienne ferme très mal, attention aux courants d'air, mais au printemps -et il a fait un temps estival même- c'était parfait. Arrivées un peu sur le tard, il n'y avait plus que salades et tartines au menu. Lectrice, tu remarqueras  mon option light avec plein de légumes.




















Côté shopping, petit pèlerinage gourmand chez G.Detou. Besoin de 3 kilos de Valrhona. TROIS KILOS! Besoin. J'ai pris du Manjari parce qu'il s'agit de Pur Madagascar (64%), le chocolat de Mada est très doux, absolument pas amer, et en plus, l'île Rouge est proche de mon coeur. Leur extrait de vanille aussi est avantageux.  Et bien sûr, ils ont du chocolat Weiss et du Michel Cluizel en tablettes nomales pour les petits joueurs. Ce que j'apprécie chez eux est qu'ils sont sympas et pas snob du tout, ce qui est rqre vu le quartier. Plus haut dans la rue, une épicerie "fine" la joue hautaine sans même un bonjour en réponse -un bonjour du commercant étant hors de question, bien sûr.

Le lendemain, nous nous trouvions dans le Marais, avec envie de manger sans se plomber avant un rdv pour prendre le thé au Loir dans la Théière, nous avons choisi au hasard un resto japonais. Ils semblent avoir fleuri près du BHV. Le nôtre s'appelait Kiccho, et sans être fantastique, tout était bon et le lieu très propre. Je me rappelle d'un resto asiatique à Bastille qui était complètement pourri, littéralement puisque les boules coco du dessert étaient moisies.

Ensuite, direction Rue des Rosiers. Une rue que j'associe encore, malheureusement, avec un événement meurtrier des années 80. Mais cela ne m'empêche pas, lecteur, de m'y précipiter pour boire un thé au salon boboïsant aux tartes au citron à la meringue vertigineuse, que certains n'arrivent même pas à finir (n'est-ce pas Guillaume?) Alors que d'autres, gourmands invétérés, finissent leur part et goûtent nonchalemment à celles des autres ;-)
Les serveurs du Loir ne sont pas toujours avenants, le lieu est très à la mode et ils pensent pouvoir se le permettre. Enfin je dois dire que ca s'est quand même bien passé.

D'ailleurs, si vous ne savez que faire un dimanche, je vous conseille fortement le Marais où tout est ouvert, et où certains font 20 m de queue pour un falafel. Et s'il fait froid, et que votre porte-monnaie n'est pas vide, un thé en style colonial chez Mariage Frères.

Côté couture

Comme je le disais, direction Pigalle, ni pour les femmes, ni pour le Sacré-Coeur, mais pour le Marché St-Pierre et toutes les rues alentours, temple pour les couturières de tous poils. La prochaine fois, promis, j'achète un morceau de cuir pour tenter de me faire un sac. Je dis ca parce que j'ai passé un temps fou à regarder les peaux pour sortir du magasin les mains vides, de peur de massacrer le cuir une fois rentrée à la maison pour le couper et le coudre.
Le Déballage Dreyfus m'a aussi vu repartir bredouille mais par contre, chez Reine, extase devant tout le Liberty. Une petite photo.
Ensuite, petit tour dans une super mercerie, Moline, pour acheter du jersey rayé et les aiguilles pour le coudre, enfin, essayer, hein. uperbe magasin où ils stockent aussi des tissus de designer, genre Michael Miller.

Mention spéciale pour une petite boutique toute mignonne dont le patron est charmant. Il vend des objets assez divers, comme des sacs, des bijoux originaux, des petits carnets etc. Le tout fait main par des créateurs et à des prix mini. La Ritournelle, 8 rue Dancourt 18°. Pardon pour la photo trop floue.






Comments

Popular posts from this blog

Nigella's summer crumble

How has your summer been? Has everyone around you been complaining of the weather? Summer' s so much more than just sun and heat though... fruit,  farniente , ice-cream,  apéros  and walks...reading long books, so many little pleasures. Tossa de Mar And lest we forget to turn the oven on, to warm us up... Nigella's summer crumble (from Forever Summer ) is a fantastic way to use up those less-than satisfying apricots that everyone leaves in the fruit bowl, the ones a little less red, the mushy ones, and transform them into deep orange compote under the layer of almondy crumble. Or any other stone fruit for that matter. Parc Guell, Barcelona Summer crumble, adapted from Nigella Lawson in  Forever Summer 750g apricots, stoned and quartered 75g butter 100g self-raising flour or flour with 1/2 tsp baking powder a pinch of salt 25g ground almonds 75g caster sugar 50g flaked or chopped almonds Preheat the oven at 200C. Butter a gratin dish. Layer the fruit

La Réunion en recettes : cari de lotte et son riz au lait de coco

Enfin, je réalise d'autres recettes réunionnaises . La cuisine de la Réunion, au carrefour des continents, à l'image de sa population, associe des saveurs européennes, asiatiques, indiennes et africaines. Je vous propose le cari de lotte, tout simplement parce que je cherchais du poisson ce samedi-là, et que les queues de lotte m'ont tapé dans l'oeil. Pauvres lottes décapitées sur l'étal du rayon poissonnerie, eh oui, la lotte est moche, tellement moche qu'on l'appelle poisson-diable en allemand et en anglais (mais aussi poisson-moine/monkfish), aussi, on la propose souvent débarassée de son faciès. Oui, mais une fois rentrés à la maison, que faire de ces deux beaux filets? Ni une, ni deux, j'ouvre mes tomes de Nigella et Jamie et compulse les index, mais les recettes ne m'emballant pas trop, je pense soudain à en faire un cari et j'ouvre alors Cuisine des Iles de l'Océan Indien (Edisud), ramené lors de mon dernier voyage à la Réunion il y a

Pseudo goulasch hispanisant (avec ou sans mijoteuse)

Avec mes gadgets appareils culinaires, c'est par périodes. Parfois je fais des yaourts pendant des semaines, et puis après j'en ai marre, je les achète. J'avoue avoir assez rarement utilisé la mijoteuse , et surtout pour des plats à cuisson longue type ragoûts, curries, bourguignon, et aussi pour cuire des légumineuses. Mais cette semaine, j'ai décidé de m'en servir plus régulièrement, et de vous en faire profiter. Sympa, hein? ;-) Comme ressources, j'utilise ce livre , mais je ne l'aime pas trop, et surtout la Crockpot Lady , une mine d'or. Et parfois, j'improvise, comme ici, et le résultat était totalement délicieux. Saviez-vous qu'il est plus "écolo" de manger du porc que du boeuf? L'élevage de porcs abîme moins l'environnement que celui des boeufs, bien sûr pour être vraiment écolo, il faut manger végétarien voire vegan, mais à chacun ses convivtions, c'est déjà mieux de manger moins de viande, et de choisir volai