Cher(e) lecteur(-rice),
ravie de te retrouver après de longues semaines de séparation. Déménagement et son cortège de désagréments, emménagement et son cortège de paperasseries, vacances et petits soucis, moments de bonheur tout de même, comme de retrouver sa famille et de passer de bons moments avec des membres trop souvent loin des yeux, se prélasser au soleil en surveillant le bébé grandissant d'un oeil tantôt attendri tantôt agacé (ah, le cap des deux ans...!)
Enfin, tout ça pour te dire que je ne t'ai pas oublié(e), mais que j'avais plus urgent à faire que de te parler de ma dernière quiche.
Et si, pour me faire pardonner, je te montrais ma nouvelle cuisine? Allez...
Note le côté moderne et néanmoins pratique du gris (les portes sont blanches avec de fines lignes gris clair, note comme Heidi est à l'aise entre l'évier et le blender)...Apprécie l'audace de ce rouge sang sur les murs, contraste post-moderne au gris et à l'acier du côté droit. Remarque comme les meubles Aïki un peu à l'ancienne s'intègre finalement bien dans l'espace culinaire.
La petite touche perso ramenée de Provence, un brin néo-classique.
Et le bazar dans tout ça, ah oui, ça c'est le raffinement ultra-chic dernier cri de la mère de famille débordée...
Bon, j'arrête le déballage d'adjectifs bobos pour préciser que je loue la cuisine, je n'en suis pas propriétaire. J'ai aussi oublié de dire que je me suis exilée à l'étranger, au Luxembourg pour être précise. Comment ça c'est pas l'étranger? Et si, puisqu'il faut demander une carte de séjour, faire changer l'immatriculation de sa voiture, apprendre la langue locale (non, je plaisante, le français est l'une des langues officielles, une autre étant l'allemand, ça pouvait pas mieux tomber). Fini de financer les projets insensés du nouveau gouvernement, héhé...
Bon, je reviens quand même à la cuisine, figure-toi que je reçois désormais cuisine tv, j'ai pas le temps de tout regarder, hélas, mais il y a quelques programmes sympa, d'autres plus gnangnans. J'espère qu'à la rentrée il y aura des nouveautés intéressantes.
Pendant mes vacances, j'ai passé quelques jours bien agréables chez des cousins qui habitent dans la maison de mes rêves à Sanary-sur-mer. C'est là que j'ai découvert les épices de la joie, offertes à mes cousins par une Soeur (une bonne soeur s'entend) qui s'y connaît en épices et plantes diverses. Elle les préconise le matin dans sa boisson chaude préférée. Comme j'aime ce genre de découverte, et les épices en général, je transmets la recette, car c'est bientôt la rentrée et de la joie, il va en falloir pour affronter la fin des vacances (et déjà, la grisaille ambiante).
C'est pas sorcier, il s'agit d'un tiers de muscade, un tiers de cannelle et un tiers de clous de girofle, le tout moulu. Comme la patience est une vertu chrétienne, Soeur Josephe moût les épices manuellement, mais comme je n'en ai pas beaucoup, de patience, j'ai préféré utiliser l'accessoire moulin à épices vendu avec mon blender, accessoire fort pratique. Après, comme je n'ai pas pesé les épices, j'ai rajouté de la cannelle car ça sentait un peu trop la muscade à mon goût. Ce mélange réchauffe, revigore, et tonifie. C'est le début de la joie.
Pourquoi ne pas en faire un chaï?
Faire chauffer moitié eau et moitié lait dans une casserole. Compter deux petites cuillères à café de sucre par tasse. Quand le liquide commence à bouillonner, verser deux bonnes pincées d'épices de la joie, et deux minutes plus tard, un sachet de thé noir. Laisser bouillir une minute puis couper le feu. Quand le thé a infusé, retirer le sachet et verser dans des tasses. Faire mousser avec un petit fouet à cappuccino et saupoudrer d'un peu d'épices. Déguster chaud dans une tasse porte-bonheur et laisser la joie vous envahir...
PS : vous avez peut-être remarqué que blog actu a retrouvé mon adresse, et si vous arrivez ici par son biais pour la première fois, soyez les bienvenus.
ravie de te retrouver après de longues semaines de séparation. Déménagement et son cortège de désagréments, emménagement et son cortège de paperasseries, vacances et petits soucis, moments de bonheur tout de même, comme de retrouver sa famille et de passer de bons moments avec des membres trop souvent loin des yeux, se prélasser au soleil en surveillant le bébé grandissant d'un oeil tantôt attendri tantôt agacé (ah, le cap des deux ans...!)
Enfin, tout ça pour te dire que je ne t'ai pas oublié(e), mais que j'avais plus urgent à faire que de te parler de ma dernière quiche.
Et si, pour me faire pardonner, je te montrais ma nouvelle cuisine? Allez...
Note le côté moderne et néanmoins pratique du gris (les portes sont blanches avec de fines lignes gris clair, note comme Heidi est à l'aise entre l'évier et le blender)...Apprécie l'audace de ce rouge sang sur les murs, contraste post-moderne au gris et à l'acier du côté droit. Remarque comme les meubles Aïki un peu à l'ancienne s'intègre finalement bien dans l'espace culinaire.
La petite touche perso ramenée de Provence, un brin néo-classique.
Et le bazar dans tout ça, ah oui, ça c'est le raffinement ultra-chic dernier cri de la mère de famille débordée...
Bon, j'arrête le déballage d'adjectifs bobos pour préciser que je loue la cuisine, je n'en suis pas propriétaire. J'ai aussi oublié de dire que je me suis exilée à l'étranger, au Luxembourg pour être précise. Comment ça c'est pas l'étranger? Et si, puisqu'il faut demander une carte de séjour, faire changer l'immatriculation de sa voiture, apprendre la langue locale (non, je plaisante, le français est l'une des langues officielles, une autre étant l'allemand, ça pouvait pas mieux tomber). Fini de financer les projets insensés du nouveau gouvernement, héhé...
Bon, je reviens quand même à la cuisine, figure-toi que je reçois désormais cuisine tv, j'ai pas le temps de tout regarder, hélas, mais il y a quelques programmes sympa, d'autres plus gnangnans. J'espère qu'à la rentrée il y aura des nouveautés intéressantes.
Pendant mes vacances, j'ai passé quelques jours bien agréables chez des cousins qui habitent dans la maison de mes rêves à Sanary-sur-mer. C'est là que j'ai découvert les épices de la joie, offertes à mes cousins par une Soeur (une bonne soeur s'entend) qui s'y connaît en épices et plantes diverses. Elle les préconise le matin dans sa boisson chaude préférée. Comme j'aime ce genre de découverte, et les épices en général, je transmets la recette, car c'est bientôt la rentrée et de la joie, il va en falloir pour affronter la fin des vacances (et déjà, la grisaille ambiante).
C'est pas sorcier, il s'agit d'un tiers de muscade, un tiers de cannelle et un tiers de clous de girofle, le tout moulu. Comme la patience est une vertu chrétienne, Soeur Josephe moût les épices manuellement, mais comme je n'en ai pas beaucoup, de patience, j'ai préféré utiliser l'accessoire moulin à épices vendu avec mon blender, accessoire fort pratique. Après, comme je n'ai pas pesé les épices, j'ai rajouté de la cannelle car ça sentait un peu trop la muscade à mon goût. Ce mélange réchauffe, revigore, et tonifie. C'est le début de la joie.
Pourquoi ne pas en faire un chaï?
Faire chauffer moitié eau et moitié lait dans une casserole. Compter deux petites cuillères à café de sucre par tasse. Quand le liquide commence à bouillonner, verser deux bonnes pincées d'épices de la joie, et deux minutes plus tard, un sachet de thé noir. Laisser bouillir une minute puis couper le feu. Quand le thé a infusé, retirer le sachet et verser dans des tasses. Faire mousser avec un petit fouet à cappuccino et saupoudrer d'un peu d'épices. Déguster chaud dans une tasse porte-bonheur et laisser la joie vous envahir...
PS : vous avez peut-être remarqué que blog actu a retrouvé mon adresse, et si vous arrivez ici par son biais pour la première fois, soyez les bienvenus.
Comments
Je suis contente de te relire!
Déjà 2 ans ton petit bout...
Bon emménagement.
What colour is your KA, it looks a lovely pale green :)
KJ, thanks, my KA is glacier blue, her name's Heidi;)
Julie
Maria xx