Skip to main content

Haricots blancs à la tomate ou comment optimiser ses stocks de boîtes de conserves

Ceci n'est pas du baked beans!

N'ayant pas étudié la logistique, je me retrouves parfois sans boîte de thon mais avec des stocks de haricots en boîte à écouler. L'avantage des conserves, c'est qu'on peut compter dessus en cas de coup dur, ou simplement de grosse flemme.

Donc, hier soir, prise de court et à court d'idées, je me suis dit que manger des haricots ce serait pas mal, surtout s'ils nageaient dans une mer de tomates pelées (elles aussi, toujours dans mon placard, celui du bas, en coin, pas pratique). Régime oblige, il fallait plus de tomates que de haricots. Soit une grosse boîte de tomates pour une petite de haricots.

Pour cette merveilleuse recette, aussi simple que délicieuse, il faut hacher un oignon et le faire revenir dans une cs d'huile d'olive. Quand il devient translucide, ajouter deux-trois gousses d'ail pelées et hachées, ainsi que quelques feuilles de persil (toujours dans mon congélateur-j'achète de grosses bottes que je congèle quand le moment devient opportun). Laisser cuire un peu, avant de vider les tomates dans la cocotte. Ecraser un peu ces dernières, porter à ébullition et laisser mijoter à découvert un bon quart d'heure. Au bout de ce temps, si elles sont encore dures (ce qui était le cas hier) prendre votre courage à deux mains et vous saisir du presse purée (celui à manche, qui fait du mash plutôt que de la purée). Puis verser le contenu rincé et égoutté d'une boîte moyenne de haricots blancs tout cons. A partir de là, remettre à ébullition, puis laisser mijoter à petits bouillons en touillant de temps à autre pour éviter que ça n'attache au fond. C'est prêt quand le jus des tomates a épaissi (environ 30 à 45 minutes). Laisser refroidir un peu avant de déguster avec du pain frais si votre régime le permet (mais faut pas déc*nner non plus, ça fait deux sortes de féculents). Suffit pour deux en plat unique. Servir avec du yaourt nature et du cantal râpé (ce dernier faisant toute la différence de la French touch...

Sur ce, je vous laisse méditer ce petit dicton allemand : Jedes Böhnchen gibt ein Tönchen (chaque petit haricot donne un petit son)...

Comments

Anonymous said…
Super contente d'avoir passé une partie de l'aprèm avec toi et ton adorable petite puce ;-)
J'ai testé le mélange libanais en essayant de faire ce que tu m'as dit avec : résultat plutôt pas mal, même si j'ai quand même fait dorer le poulet à la poêle après un passage au four ! Sinon, j'ai rajouté une bonne dose de sel, ça en manquait à mon goût !
Voilà pour le premier test des achats épicés d'aujourd'hui !
Bisous et à bientôt !
Anonymous said…
Moi j'adore, ça me rappelle ma jeunesse d'étudiant, ce genre de plats!
julie said…
Laurie, c'était vraiment sympa! A très bientôt ;-)

Grand Chef, c'est vrai que c'est un peu de la cuisine étudiante : facile, pas chère et qui nourrit le cerveau avant les concours...

Popular posts from this blog

Nigella's summer crumble

How has your summer been? Has everyone around you been complaining of the weather? Summer' s so much more than just sun and heat though... fruit,  farniente , ice-cream,  apéros  and walks...reading long books, so many little pleasures. Tossa de Mar And lest we forget to turn the oven on, to warm us up... Nigella's summer crumble (from Forever Summer ) is a fantastic way to use up those less-than satisfying apricots that everyone leaves in the fruit bowl, the ones a little less red, the mushy ones, and transform them into deep orange compote under the layer of almondy crumble. Or any other stone fruit for that matter. Parc Guell, Barcelona Summer crumble, adapted from Nigella Lawson in  Forever Summer 750g apricots, stoned and quartered 75g butter 100g self-raising flour or flour with 1/2 tsp baking powder a pinch of salt 25g ground almonds 75g caster sugar 50g flaked or chopped almonds Preheat the oven at 200C. Butter a gratin dish. Layer the fruit

La Réunion en recettes : cari de lotte et son riz au lait de coco

Enfin, je réalise d'autres recettes réunionnaises . La cuisine de la Réunion, au carrefour des continents, à l'image de sa population, associe des saveurs européennes, asiatiques, indiennes et africaines. Je vous propose le cari de lotte, tout simplement parce que je cherchais du poisson ce samedi-là, et que les queues de lotte m'ont tapé dans l'oeil. Pauvres lottes décapitées sur l'étal du rayon poissonnerie, eh oui, la lotte est moche, tellement moche qu'on l'appelle poisson-diable en allemand et en anglais (mais aussi poisson-moine/monkfish), aussi, on la propose souvent débarassée de son faciès. Oui, mais une fois rentrés à la maison, que faire de ces deux beaux filets? Ni une, ni deux, j'ouvre mes tomes de Nigella et Jamie et compulse les index, mais les recettes ne m'emballant pas trop, je pense soudain à en faire un cari et j'ouvre alors Cuisine des Iles de l'Océan Indien (Edisud), ramené lors de mon dernier voyage à la Réunion il y a

Vacances siciliennes (III).....le marché de Cefalù

Le marché s'étendait sur deux voies, l'une réservée à l'alimentation, l'autre aux vêtements et à la quincaillerie. Les photos sont dûes à la témérité du Papa, beaucoup moins gêné que moi par le fait de prendre en photo des inconnus et leurs marchandises. L'abondance des fruits et légumes à prix bas s'explique non seulement par le climat généreux dont bénéficie la Sicile, mais aussi par le fait que tout autour de la ville se trouvaient des parcelles de cultures maraîchères. Pas de mythe : les citrons ressemblent parfois à des pamplemousses tellement ils sont gros et juteux, vendus, comme les autres agrumes, encore un peu verts. Ce qui leur confère d'ailleurs un léger parfum de citron vert; les aubergines sont de plusieurs types : grosses et gonflées, la peau violettes et plus claire par endroits, ou encore comme on les trouve ici, ou encore toutes petites et bien foncées. Le basilic est vendu en grands bouquets à prix modique. On trouve des stands d'oli