Normalement, je n'aime pas trop acheter des livres fraîchement publiés (hors ceux de cuisine) car je les trouve trop cher. Oui, je sais, ça fait de moi une radine, et ça ne soutient pas les auteurs, la créativité, l'art en général et "le livre" en particulier. Comme je ne fréquente pas beaucoup les bibliothèques non plus, mais ça va changer, j'achète donc soit des livres d'occasion, soit des poches, et puis de toute façon j'aime les livres en VO, et je ne lis pas ou peu de livres français.
Mais bon, là, j'ai eu un coup de coeur pour A ma bouche, de Martin Winckler, chez Nil, qui fait partie d'une petite collection intitulée "Exquis d'écrivains". Il y décrit des souvenirs culinaires, et ses mets préférés, y dévoile un peu sa vie de famille passée et présente et son amour des séries télé américaines, que je partage (euh, sauf Star Trek, sorry Martin). Je n'en dis pas plus si vous souhaitez le lire, c'est vraiment très agréable et il y a quelques recettes de sa maman, dont celle de ces petites galettes, sa madeleine à lui, en quelque sorte. Une recette qui lui tient tant à coeur qu'il invite ses lectrices à les confectionner et à lui en envoyer une boîte par la poste, car sa compagne n'en fait pas souvent, trop long, selon lui.
C'est sûr que la pâte colle, même Heidi (pas mon au pair autrichienne, mon KA) s'y fatigue. Mais sinon, rien de bien sorcier. Et puis qui n'aime pas les recettes familiales où tout se mesure à vue de nez au verre...
La recette se trouve ici.
En fait, n'ayant presque plus de farine blanche, j'ai utilisé de la farine complète, ce qui change un peu la donne, et je ne me suis pas embêtée à les dorer à l'oeuf. Il faudra réessayer en faisant comme l'original pour voir, mais ces galettes sont délicieuses, peu sucrées, subtilement parfumées à l'orange. Les plus dorées croustillent, les moins dorées sont fondantes. Il faut veiller à utiliser une huile neutre. La prochaine fois je gratterai un peu de zeste d'orange en plus du jus pour accentuer le goût.
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KJxx