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KiKiVeut Koi Déjà?

Moi qui rêvais d'enfin participer au Kiki et de fabriquer mes propres bretzels...
Je me voyais déjà produisant une superbe photo de bretzels, beau comme là-bas, en Bavière, la patrie du petit pain noué...craquants et moelleux comme ceux des Biergarten munichois, tellement couverts de sel qu'il faut gratter les grains avec l'ongle pour ne pas se brûler la langue...
Car j'ai d'abord connu les petits bretzels vendus dans des sortes de "points chauds" allemands dans les zones piétonnes, tendres et dorés, tombés tout chauds du four vers la devanture par un astucieux système, puis j'ai découvert les bretzels monstrueux de Bavière, au moins cinq fois plus gros, à la croûte craquante, au coeur moelleux, qu'on tartine de beurre, d'obatzda (je vous donnerai la recette) et qu'on accompagne de radis blanc tranchés hyper fin (il existe un appareil spécial pour ça, je vous jure!).

Oui, mais voilà, j'ai fait la pâte, oublié la pâte dans le four étaint la lumière allumée comme disait Sandra, puis ai changé la couche de Bébé, suis sortie faire les courses, ai fait mangé la Demoiselle, etc. etc. me disant que la pâte attendrait bien un peu plus...mais l'espèce d'éponge collante que j'ai sortie du four restait revêche aux ajouts de farine (artisanale, terroir Vosges, exprès en offre au SM -supermarché) du coin. La pâte me glissant en filant entre les mains pourtant farinées et refarinées.


Alors, ne sachant plus que faire, pestant contre moi-même (car je dois bien être la seule à les avoir ratés) et ne voyant d'autre issue possible, les bretzels se sont transformés en pain de mie informe mais néanmoins très mangeable, un peu lourd mais délicieux grillé et tartiné.


Voici la photo, telle qu'elle aurait dû montrer les petits noeuds dorés, agrémentée de quelques souvenirs de Munich, où j'ai quand même résidé trois ans (notez le bon goût des accessoires envahissant ma modeste cuisine!). Dans les bols, du houmous et de l'obatzda.


Mais je ne dis pas mon dernier mot, Kiki, je te gagnerai un jour!!

Comments

Fabienne said…
Moi, je trouve la photo très sympa...
julie said…
Merci Fabienne:)
Anonymous said…
... ça sera pour une prochaine fois alors!
Moi aussi, je trouve la photo sympa et j'aime bien comment tu parles de ces bretzels..
Dorian Nieto said…
Bon la forme c'est... mais y'a peut-être le goût !!! j'te jure j'ai la même à la maison Marie et la spécialiste du " j'ai pas oublié un truc??? "... donc je connais ça !
julie said…
merci, vous êtes sympas!
il m'était déjà arrivé la même chose avec la brioche tressée que tout le monde avait réussi!
Anonymous said…
J'aime bcp le recyclage du bretzel!
Moi aussi j'aime beaucoup ton recyclage !
julie said…
Je n'allais pas laisser cette pâte aller à la poubelle les filles! Et je peux vous dire que c'était bon, même si ce n'est plus du tout du bretzel du coup;-)
Anonymous said…
Le plus important c'est de prendre du plaisir à cuisiner, de découvrir et de goûter de nouvelles recettes... et le KKVKVK est parfait pour échanger nos impressions, nos résultats et nos goûts sur une même recette. C'est une expérience riche que je renouvellerai dès que possible!!!
Journal Actif said…
Si vous saviez le nombre de fois que j'ai oublié une pâte à lever dans le four éteint... Je suis certaine que c'était très bon, même si la forme bretzel n'y était pas.
Anonymous said…
Je tiens à apporter mes chaleureuses félicitations à ce brave monsieur bavarois lequel, sans disposer de ses deux bras, parvient à maintenir commme il le peutles deux assiettes d'houmous et d'obatdza, et de faire suspendre à sa cravate celle contenant la brioche de bretzels (ou le contraire). Très fort, car il a même le temps de se vider une petite chopine. Si, si , en bas à gauche de la photo. Voilà sans doute une extrapolation de ce qu'on appelle en football le réalisme allemand. Julie, garde cet homme à la maison aussi longtemps que tu pourras. Bien à toi mon amie
Anonymous said…
J'en ris encore dis-donc!!!!!!
Merci, j'ai passé un bon moment............
julie said…
Merci de votre soutien à tous et à toutes;)

Koba, quel sens de l'observation, et oui, je vais le garder cet homme-là car il ne parle pas et ne mange pas mes gâteaux.

Manue, tant mieux!

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