Ah, le Brésil, rien que son nom fait rêver! Et on se demande bien ce que peut être un gâteau au chololat à la brésilienne...avec du café? du guarana? du schweppes citron? Eh bien non!
Je viens d'acheter un blender afin de préparer au Bébé ses petites purées mixées finement et des compotes bien lisses, et je me demandais à quoi d'autre il pourrait bien me servir. Des smoothies? Oui, je m'en fait presque tous les jours, c'est parfait pour moi et le Papa qui sommes de grosses feignasses quand il s'agit de laver, peler et manger des fruits entiers par et pour nous-mêmes. De la mayonnaise? Oui, mais pas trop souvent quand même...rapport à la grippe aviaire et au cholestérol.
Et c'est là que mon amie de forum DG, alias Domestic Goddess, me donne plein de recettes brésiliennes utilisant le blender pour lisser les ingrédients liquides et le sucre et me livre en même temps quelques trucs pour ne pas se prendre la tête en pâtissant. Car au Brésil, comme dans les recettes de famille chez nous, on fait souvent un peu au pif sans trop s'appuyer sur des indications bien précises pour les gâteaux qu'on fait et refait.
Donc, relax relax relax! Même les ingrédients ne doivent pas être de la meilleure qualité, ainsi, du cacao sucré pour enfants ferait l'affaire. Mais je n'ai que du pur cacao, que je mélange à quantité égale avec du sucre glace.
Et j'obtiens un gâteau avec une croûte qui craque, et une mie intense et "chewy", très très bon. Et je ne le glace pas mais l'accompagne d'un peu de crème fraîche pour le contraste.
Merci DG!!! :-*
Préchauffer le four à 180°C.
Dans une jatte assez large, mélanger 2 tasses (+- 250ml) de cacao sucré à 2 tasses de farine et un sachet de levure. Dans le broc du blender, mettre 2 tasses de sucre (ou un peu moins si ça vous fait peur) en poudre, deux oeufs, une tasse de beurre fondu (j'ai mélangé beurre et margarine allégée à 60%) ainsi qu'une tasse d'eau bouillante et bien mixer. Verser ensuite cette émulsion sur la farine et bien mélanger. Verser dans un moule et laisser cuire environ 45min.
(Ma part est irrégulière car j'ai un moule en silicone et ne voulais pas couper au couteau!)
Comments
Le Brésil te fait rêver? Eh bien, moi, non. Et plus particulièrement depuis la soirée Mike Brandt organisée le mois dernier à la MJC de mon quartier. En effet, en hommage au valeureux interprète de l'inoubliable "Qui saura?", champion du monde de parachute ascentionnel sans, hum, parachute,notre communauté fête son héros défunt à l'occasion d'une soirée de gala: concours de sosies, du plus beau brushing "Mikie", karaoké géant, et hagiographie de Mike par la présidente de son fan-club vietnamien. je m'étais préparé comme jamais: chemise blanche ouverte et transparente, veste trois boutons à paillettes, pantalon de tergal noir et bottines en croco vertes. J'ai même passé deux heures (2) chez ma coiffeuse Nadège pour obtenir ce délicat brushing gaufré très 70's.
Après l'apéro (un 102, c'est-à-dire un double PAstis 51, hé hé), on passe à table;Et là, mon amie, tu aurais apprécié la qualité des mets servis sur des nappes de papier rouge: choucroute Garbit, vin de table en carafe, soupe de choux de bruxelles, pain de mie Jacquet (non toasté). bref, du léger, de quoi attaquer le dancefloor l'estomac sainement rassasié.J'avise une belle brune au décolleté affriolant. Un Mentos avalé plus tard, nous voilà lancés dans un collé-serré au son de"Staying Alive". Je sue sous le brushing,mais les stroboscopes ne me gênent pas, protégé que je suis par mes fausses Ray Ban achetées à Vintimille.
-Ca bouge bien? je dis en guise d'intro, me déhanchant comme un malade et, du coup, craquant les coutures de ma veste Adolphe Lafont.
-Moi aussi, j'taime bien, elle me dit.
Direction l'open bar (je ne comprends pas pourquoi ça s'appelle comme ça, tu connais des closed bar, toi, mon amie, dans ta campagne?)Et deux coupes de mousseux, deux! Je suis un gentleman, moi, mon amie, je sais briller. dans les amplis, ça dépote chanmé: Alexandrie, Alexandra. Je suis obligé de hurler pour me faire entendre:
-Aïe aïe aïe, qué calor!
-Et alors? suis -moi, me dit-elle d'un regard coquin. Bon, je reprendrai demain, mon amie, je dois finit ma maquette du Charle de Gaulle. Bien à toi.
Après m'être préparé un petit jus de banane avec mon blender (bon, j'ai du rater un chapitre de la notice, car j'ai perdu trois doigts en le mettanbt en route)je reprends mon histoire.
Bon, deuxième chapitre.nous voilà enfermés dans les cuisines de la MJC, coincés entre les stocks de poulets thaï et les T-bones enrichis à l'ESB. J'ai donné 250 roubles au DJ ouzbek pour qu'il joue "Dreams are my reality", le BO de la Boum 1 -ou 2, je ne me souviens plus-. Nous nous embrassons, Sabrina et moi, et bien que j'aie remarqué ses mollets épais comme ceux d'une basketteur et sa pomme d'Adam (Sabrina me dit qu'elle souffre d'une infection de la gorge. Dans ma tête, je brûle tous les cierges de Notre-Dame, car ce soir, je vais mettre un terme à 987 jours d'abstinence ( à l'insu de mon plein gré, hé!). Mais, problemo: quand nous retournons sur la piste, c'est la bagarre générale. Des voyous sont en train de brûler le portrait géant de Mike, il ya des cris, des coups. Je sens mon fond de teint fondre sous la peur, et c'est alors qu'un énorme chevelu qui a une coupe mulet (style David Hasselhof) m'attrape par les cheveux:
-Les gars, j'ai chopé le petit frère d'E.T! Et, rigolo, tu vas connaître le sens de l'expression capillo-tracté!
-Pas les cheveux, par pitié, je hurle. prenez ma photo dédicacée de Claire Chazal, si vous vou...
Mais je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il met le feu à mes cheveux. Oui, mon amie, THE FIRE!
Pris de court, je plonge dans le premier bocal de sangria venu pour tout éteindre, et je sais maintenant ce que Michael Jackson a vécu sur le tournage de la pub Pepsi en 1984.
Je n'ai pas vu sabrina dans mon dos qui frappe d'un fabuleux taquet le chevelu, par contre, j'ai entendu sa voix, aussi sensuelle que celle de Jean Pierre Marielle:
-Tiens, abruti, prends ça!
et vlan, mon amie, David Hasselhof au tapis, et moi qui sens les derniers feux de la passion s'éteindre:
-Euh, Sabrian, tu m'avais bien dit que ce voyage à Rio avait vocation touristique, ma douce?
-Quand je me bagarre, coco, tu peux m'appeler José!
La-dessus, la police débarque et embarque tout le monde. Dégageant malgré moi une forte odeur de sangria et de crème solaire brûlé, je me vois infliger deux controles d'alcoolémie. Dans la bagarre, j'ai perdu mes boots en croco, et me suis rabattu sur une paire de tennis Atémi de la halle aux chaussures (imitation Nike Air quand même). Sabrina-José me cherche partout, mais je parviens à me faufiler dans le panier à salade des fans autrichiens et pour nous remonter le moral, nous entamons une chorégraphie improvisée sur "les sunlights des tropiques" tandis que la fourgon nous dépose sur une aire de repos Shell à l'entrée de Roubaix. Tu comprends donc, mon amie, que le brésil me laisse un goût amer aujourd"hui encore. Bon, je te laisse, je dois dîner avec Bob Denard ce soir. Bien à toi mon amie.