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La semaine du commerce équitable s'achève...

...il était temps d'en parler!

Voilà quelques années que je connais le commerce équitable, grâce à une collègue et amie stagiaire qui s'engageait dans l'association Max Havelaar pendant son temps libre (c'était en 1998, à l'époque, ils venaient d'obtenir que Monop distribue une marque de café portant leur label, c'était donc tout au début). Au fur et à mesure que l'éventail des produits s'est agrandi, je me suis mise à acheter de plus en plus souvent des produits issus du commerce équitable car mon amie avait raison et je la remercie de m'avoir mis la puce à l'oreille. On s'est perdues de vue mais j'ai souvent une pensée pour elle quand je mets du cacao bio-équitable dans mon caddie ou quand je me rends chez artisans du Monde de temps à autre.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien l'idée derrière cette étiquette, il s'agit de payer un peu plus cher certains produits afin que leurs producteurs aient un niveau de vie plus décent. Oui, le café coûte un peu plus cher, mais souvent il est bien meilleur, le cacao n'est pas aussi foncé que celui de V. Houten, et alors? il est bio, un petit geste de plus pour l'environnement... Le sucre roux est excellent et bon pour la santé, et on trouve aussi des produits très en vogue comme le quinoa ou le riz rouge, sans parler du chocolat.

Le label Max Havelaar garantit que les conditions internationales du commerce équitable sont respectées, et ce sont souvent des produits bio. Les petits producteurs défavorisés d'Afrique, d'Amérique Centrale ou du Sud, voire d'Asie se regroupent en coopératives, on leur verse des aides de lancement et on leur achète leurs produits à un prix stable supérieur au cours du marché afin qu'ils puissent construire durablement certaines infrastructures et avoir un niveau de vie décent.

Alors bien sûr, comme le commerce équitable marche de mieux en mieux, certaines grandes marques surfent sur la vague pour 1) améliorer leur image auprès du consommateur averti et 2) augmenter leur bénéfices car ce ne sont pas eux qui portent le surcoût, mais le consommateur, mais que vous achetiez dans une grands surface ou dans un magasin spécialisé, la démarche est la même pour le producteur du bout du monde.

J'aime bien l'idée de faire un petit geste concret car je trouve que l'idée de départ est juste et humaine!

Mais d'autres en parlent mieux que moi...

le site de l'assoc' Max Havelaar