La bûche, vous l'aurez remarqué, est partout. Mon pâtissier en avait déjà fin novembre, et beaucoup de blogueurs/-ses s'y sont mis. On notera la performance irréprochable de Mercotte. Flo y a mis du sien, et Pascale a fait des prouesses. Encouragée par leurs efforts, j'ai décidé de m'y mettre. Il y avait une recette de roulade (en français dans le texte) chocolat marron du plus bel aspect dans le dernier delicious (qui est arrivé avec ma commande britannique). Mais ce n'était pas tout à fait ma première fois...
Il y a deux ans, pour le réveilon du Nouvel An, je m'étais laissée tenter par un bûche forêt noire du livre référence de Delia Smith (Complete Cookery Course) que j'avais bien sûr réussi (sans beaucoup de mal) à faire craquer, mais Delia est l'amie du cuisinier novice et m'a assurée que cela était normal, voire désirable(!). Mes convives, peu habitués des bûches parfaitement lisses (c'était à Munich), ont trouvé ça bon (à défaut d'être beau). Et il faut dire qu'au moment de l'entamer, du champagne avait déjà coulé, on était déjà en 2004.
Mais fi de ces mauvais souvenirs, je décide donc de m'attaquer à celle-ci (la roulade). Et, évitant de lire entre les lignes de la recette, je fonce naïvement vers la préparation du biscuit, déjà douteusement plein de chocolat (pas à plus de 50% me précise la recette. Ah, ben j'ai un mélange de 70% et de 60%, c'est grave?) et sans aucune farine ou maïzena. J'évite de comprendre le message pourtant clair pour un lecteur averti, qu'il faut trois couches de papier cuisson pour décoller, enrouler, dérouler et ré-enrouler le gâteau une fois cuit. Je me retrouve donc avec un biscuit délicieusement chocolaté, certes, mais déchiré en trois bandes irrégulières.
Je continue sur ma lancée et m'attaque au fourrage. je lis "double cream", et malgré tout me sers de crème fraîche épaisse. Quand elle commence à prendre, j'ajoute de la marmelade (ah oui, encore un changement, j'en ai un pot à moitié plein -voyez mon optimisme, à moitié plein!) et là, patatra! la crème se liquéfie. Après un petit temps d'hésitation, je décide de tenter le tout pour le tout et de verser cette sauce néanmoins délicate, sur les morceaux de gâteau reconstitué (elle a l'avantage de s'auto-colmater, cette pâte chocolatée, un peu comme le kloug de M. Preskovic). Je re-roule le tout, la crème déborde comme il se doit. Mais bien calculé, au finish, ça donne l'impression trompeuse de se tenir, et j'emballe le tout dans du film plastique avant de mettre au frigo.
Avec l'espoir du désespoir, je pense que ça se tiendra un peu mieux après un séjour au frigo. Et comme ce n'est que pour demain ou après-demain, tout cela est permis. Moche ou pas, je prendrai une petite photo. A suivre, donc...
Il y a deux ans, pour le réveilon du Nouvel An, je m'étais laissée tenter par un bûche forêt noire du livre référence de Delia Smith (Complete Cookery Course) que j'avais bien sûr réussi (sans beaucoup de mal) à faire craquer, mais Delia est l'amie du cuisinier novice et m'a assurée que cela était normal, voire désirable(!). Mes convives, peu habitués des bûches parfaitement lisses (c'était à Munich), ont trouvé ça bon (à défaut d'être beau). Et il faut dire qu'au moment de l'entamer, du champagne avait déjà coulé, on était déjà en 2004.
Mais fi de ces mauvais souvenirs, je décide donc de m'attaquer à celle-ci (la roulade). Et, évitant de lire entre les lignes de la recette, je fonce naïvement vers la préparation du biscuit, déjà douteusement plein de chocolat (pas à plus de 50% me précise la recette. Ah, ben j'ai un mélange de 70% et de 60%, c'est grave?) et sans aucune farine ou maïzena. J'évite de comprendre le message pourtant clair pour un lecteur averti, qu'il faut trois couches de papier cuisson pour décoller, enrouler, dérouler et ré-enrouler le gâteau une fois cuit. Je me retrouve donc avec un biscuit délicieusement chocolaté, certes, mais déchiré en trois bandes irrégulières.
Je continue sur ma lancée et m'attaque au fourrage. je lis "double cream", et malgré tout me sers de crème fraîche épaisse. Quand elle commence à prendre, j'ajoute de la marmelade (ah oui, encore un changement, j'en ai un pot à moitié plein -voyez mon optimisme, à moitié plein!) et là, patatra! la crème se liquéfie. Après un petit temps d'hésitation, je décide de tenter le tout pour le tout et de verser cette sauce néanmoins délicate, sur les morceaux de gâteau reconstitué (elle a l'avantage de s'auto-colmater, cette pâte chocolatée, un peu comme le kloug de M. Preskovic). Je re-roule le tout, la crème déborde comme il se doit. Mais bien calculé, au finish, ça donne l'impression trompeuse de se tenir, et j'emballe le tout dans du film plastique avant de mettre au frigo.
Avec l'espoir du désespoir, je pense que ça se tiendra un peu mieux après un séjour au frigo. Et comme ce n'est que pour demain ou après-demain, tout cela est permis. Moche ou pas, je prendrai une petite photo. A suivre, donc...
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